Pour lui, le dialogue pourra rapprocher les positions des principaux protagonistes dans la crise congolaise.
Le secrétaire général de l'ONU a appelé à la retenue les manifestants et les forces de l'ordre congolaises en vue de "privilégier le dialogue", rapporte l’Afp.
Le numéro un des Nations Unies a rappelé au gouvernement congolais la responsabilité de celui-ci à fournir un espace politique pour l'expression pacifique des opinions.
Il a par ailleurs mis en garde contre la violence qui « n’est pas acceptable » et a en même temps souligné que « la réponse à des manifestations violentes doit aussi être proportionnée ».
Ban est aussi revenu sur « la nécessité que le processus électoral soit crédible, pacifique et en accord avec la Constitution ».
De son côté, le Conseil de sécurité a tenu jeudi des consultations à huis clos.
L’ambassadeur chilien Cristian Barros Melet qui préside le Conseil en janvier a révélé que le Conseil de sécurité a invité le gouvernement de Kinshasa à "établir un cadre légal consensuel et un calendrier pour des élections organisées en temps opportun, en conformité avec la Constitution".
"La réponse du gouvernement (aux manifestations violentes) doit respecter les droits de l'homme et être proportionnée", ont souligné aussi les 15 pays membres.
A Kinshasa, le Sénat a renvoyé à vendredi le vote du projet de révision de la loi électorale à la base des affrontements qui ont déjà fait au moins 48 morts dans la ville.
Le calme est revenu jeudi dans la ville. L’opposition estime que la population attend plutôt la décision du Sénat. Le collectif d l’opposition a plutôt appelé à d’autres manifestations lundi.