"Nous venons d'ouvrir une information judiciaire à charge de Moise Katumbi pour que le moment venu il puisse répondre de tous ses actes", devant la justice congolaise, a déclaré à la presse Flory Kabange Numbi, procureur général de la République (PGR) de la RDC.
"Comment voulez-vous qu'un individu se sachant de nationalité italienne puisse se présenter devant nos bureaux pour avoir le passeport, la carte d'électeur? Tout ce temps qu'il a passé à la tête de la province (du Katanga), il se prévalait d'actes faux, de faux documents", a-t-il ajouté.
"Moïse Katumbi est victime d'un acharnement de la part du régime. Désormais, on va rappeler à tous d'où il vient, y compris M. Joseph Kabila", a réagi au téléphone Olivier Kamitatu, porte-parole de M. Katumbi.
Le chef des parquets congolais a indiqué de plus qu'il avait décidé d'un procès pour Moïse Katumbi dans une affaire de recrutement des mercenaires, notamment un ancien militaire américain, pour déstabiliser les autorités de la RDC.
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Candidat déclaré à la présidentielle de décembre, M. Katumbi a lancé sa plateforme électorale le 12 mars à partir de l'Afrique du sud pour la présidentielle qui permettra d'organiser le départ du président Kabila à qui la Constitution interdit de briguer un nouveau mandat.
Dans une autre affaire de spoliation d'immeuble M. Katumbi a été condamné à trois ans de prison. Il s'est toujours déclaré innocent, mais les autorités promettent de le conduire en prison s'il rentre au pays.
M. Katumbi totalise 31 mois d'exil en Belgique.
Depuis la publication d'un article de la revue Jeune Afrique révélant qu'il avait acquis la nationalité italienne, l'image d'un passeport portant le nom de Moïse Katumbi d'Agnano est largement partagée sur les réseaux sociaux.
Avec AFP