Les leaders de l’opposition syrienne réunis en Turquie ont rejeté l’amnistie générale offerte, mardi, par le président Bachar al-Assad. Ils continuent d’exiger un changement de régime. Plus de 300 dissidents syriens ont pris part, mercredi, à la rencontre d’Antalya.
De son côté, Human Rights estime que les récents meurtres et tortures attribués aux troupes syriennes pourraient être qualifiés de crimes contre l’humanité. L’ONG basée à New York a publié, mercredi, un rapport sur la base d’entretiens avec une cinquantaine de victimes et de témoins.
Le document revient sur la situation à Deraa, où les forces syriennes se seraient livrées à certaines des plus graves violences depuis le début, en mars, du soulèvement populaire.
Selon Human Rights Watch, des témoins ont fait état de bastonnade, de tortures aux électrochocs et détention des personnes cherchant des soins médicaux.
L’ONG a appelé le gouvernement syrien à prendre des mesures immédiates pour faire cesser la violence. Les informations en provenance de Syrie sont difficiles à vérifier, le gouvernement interdisant l’entrée du pays à presque tous les journalistes étrangers depuis le début du soulèvement populaire.
De son côté, Human Rights Watch estime que les récents meurtres et tortures attribués aux troupes syriennes pourraient être qualifiés de crimes contre l’humanité. Des témoins ont fait état de bastonnade, de tortures aux électrochocs et détention des personnes cherchant des soins médicaux.