Le président syrien a accusé des « saboteurs » de tenter d’exploiter des appels légitimes au changement. Le président syrien a suscité des applaudissements nourris à l’université de Damas où il s’exprimait. Il ne peut y avoir de développement sans stabilité, ni de réforme dans le chaos, a-t-il fait savoir.
Un certain nombre de facteurs montrent une ingérence étrangère dans les affaires nationales, y compris une campagne des médias occidentaux contre la Syrie, a assuré le président Assad, réitérant les accusations de son gouvernement selon lesquelles des gangs armés et des vandales ont attaqué les forces de sécurité syriennes.
Le chef de l’Etat syrien se dit disposé à engager un dialogue national sur les réformes. « Il n’y aura pas de solution politique avec ceux qui ont pris les armes et qui tuent; toutefois, nous désirons une solution politique et espérons que l’armée regagnera les casernes le plus tôt possible. J’espère que les forces de sécurité regagneront leurs bureaux, bâtiments et positions le plus tôt possible également », a déclaré le président Assad, ajoutant qu’il est tout à fait normal que les forces de police traitent les citoyens conformément à la loi.
Tout en exprimant ses regrets pour les civils tués lors des récents troubles, Bachar al-Assad a fait savoir que la Syrie émergera plus forte de cette crise.
Le chef de l’Etat syrien a promis de retirer les troupes des localités récemment occupées près de la frontière turque. Il a exhorté les réfugiés à regagner le pays, assurant que son gouvernement ne cherchera pas à se venger.
Après le discours du président Assad, des milliers de Syriens sont descendus dans la rue à travers le pays pour exiger sa démission.