Aussitôt arrivés en France, les deux militaires incriminés ont été placés en garde à vue, selon l’Agence France Presse (AFP).
" Les deux soldats sont en France pour répondre de leurs actes et y être jugés", a confirmé M. Hollande, se félicitant de ce que son gouvernement se soit saisi aussi rapidement que possible de l’affaire.
Les deux hommes sont soupçonnés d'avoir commis dimanche des attouchements sur deux fillettes franco-burkinabé de trois et cinq ans dans la piscine d'un hôtel de Ouagadougou, selon une source française proche du dossier.
Le chef de l’Etat a toute fois séparé les actes imputés en Centrafrique à des soldats français et africains des Nations unies (Onu), de ceux commis au Burkina Faso.