Au Cameroun, l'anglais et le français sont des langues officielles. Cependant les anglophones se plaignent d’être toujours négligés.
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Selon eux, la justice ne peut être appliquée si les magistrats et les plaignants ne se comprennent pas.
Les grévistes dénoncent aussi le fait que certains textes du droit camerounais n'existent qu'en langue française, ce qui est contraire à la constitution du pays qui prévoit que tout document officiel doit exister dans les deux langues officielles.
Raison pour laquelle ces avocats appellent à une traduction complète en langue anglaise du droit camerounais.
Concernant les lois de l'organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires, les avocats réclament aussi sa traduction en anglaise.
À la suite de menaces de boycott des audiences par les avocats, le gouverneur du Nord-Ouest a interdit toute manifestation publique. Ce qui a provoqué un mouvement d'humeur chez les avocats qui ont manifeste dans les rues de Bamenda.
Malgré ces interdictions de manifestater, les avocats anglophones continuent les marches dans les rues à Bamenda mais aussi dans les autres villes anglophones du pays tels Limbe, Buéa et Kumba.
Les autorités administratives tentent en vain de calmer l'ardeur des manifestants en les rassurant que le gouvernement travaille sur le dossier.
Les avocats anglophones continuent la révolte et appellent à la création d'un barreau anglo-saxon au Cameroun.
Moki Edwin Kindzeka, correspondant à Yaoundé