"Succession héréditaire"
Le 26 janvier 2001, Joseph Kabila est porté au pouvoir, après l'assassinat de son père, le président Laurent-Désiré Kabila. Il hérite d'un pays déchiré depuis août 1998 par une guerre régionale impliquant de multiples groupes armés et plusieurs pays africains.
Après le retrait des armées étrangères, un accord de partage du pouvoir est signé en décembre 2002 pour une période de transition.
Le 28 mars 2004, quatre sites militaires de Kinshasa sont attaqués. Une tentative de coup d'État échoue en juin.
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Le 29 octobre 2006, Joseph Kabila est élu président, battant l'ex-chef de guerre Jean-Pierre Bemba aux premières élections libres depuis l'indépendance en 1960.
En mars 2007, des combats à Kinshasa entre la garde rapprochée de Bemba et l'armée font 300 morts. Bemba quitte la RDC.
Fin 2008, Human Rights Watch dénonce une "répression brutale", avec plus de 500 opposants tués et un millier arrêtés en deux ans.
Le 28 novembre 2011, Kabila est réélu lors d'élections marquées par des violences et entachées d'irrégularités. L'opposant Étienne Tshisekedi rejette les résultats.
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En mai 2012 débute dans le Kivu (est) la rébellion du Mouvement du 23 Mars (M23), surtout composé d'ex-rebelles congolais tutsi intégrés à l'armée.
L'ONU accuse le Rwanda et l'Ouganda de soutenir la rébellion, qui sera vaincue fin 2013.
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A partir de janvier 2015 des manifestations contre un possible maintien au pouvoir de Kabila après la fin de son dernier mandat fin 2016 font des dizaines de morts.
En septembre 2016, le Kasaï (centre) bascule dans la violence après la mort d'un chef coutumier tué par les forces de sécurité. Ce conflit a fait plus de 3.000 morts dont deux experts de l'ONU et 1,4 million de déplacés.
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Le 20 décembre 2016, dernier jour du mandat présidentiel, plusieurs villes connaissent des affrontements meurtriers.
Le 31, pouvoir et opposition signent un accord sous l'égide de l'Eglise autorisant Kabila à rester jusqu'à "fin 2017", en contrepartie de la création d'un Conseil national de transition et la nomination d'un Premier ministre de l'opposition.
Le 7 avril 2017, Bruno Tshibala est nommé Premier ministre, poste que briguait Félix Tshisekedi, fils d'Étienne Tshisekedi décédé en février.
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Le 5 novembre 2017, la Commission électorale fixe la présidentielle au 23 décembre 2018, permettant à Kabila de rester jusqu'en janvier 2019.
Les 31 décembre 2017, le 21 janvier et 25 février 2018 plusieurs personnes sont tuées lors de marches catholiques interdites contre le maintien au pouvoir de Kabila. La communauté internationale durcit le ton contre Kinshasa.
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Dauphin et opposition divisée
Le 8 juin 2018, la Cour pénale internationale (CPI) acquitte en appel Jean-Pierre Bemba, condamné en première instance pour crimes contre l'humanité en Centrafrique.
Le 8 août 2018, Kabila désigne l'ex-ministre de l'Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary comme son dauphin à la présidentielle, s'engageant "à quitter le pouvoir".
Lire aussi : Ramazani Shadary officiellement présenté aux partisans de Kabila à KinshasaLe 19 septembre, la commission électorale publie la liste des 21 candidats à la présidentielle, excluant Jean-Pierre Bemba et l'opposant en exil Moïse Katumbi.
Le 11 novembre, sept ténors de l'opposition choisissent un candidat unique, Martin Fayulu. Le lendemain Félix Tshisekedi et le président de l'UNC Vital Kamerhe, se retirent de l'accord. Kamerhe se rallie à Tshisekedi pour former "un ticket".
Lire aussi : Martin Fayulu, candidat unique de l'opposition à la présidentielleLa semaine dernière, la Céni décide de repousser les élections et instaure une nouvelle date: le 30 décembre.