Trois veillées funéraires en l'honneur d'Etienne Tshisekedi à Bruxelles

Top U.S. diplomat in Ukraine William Taylor, left, and Career Foreign Service officer George Kent are sworn before the House Intelligence Committee on Capitol Hill in Washington during the first public impeachment hearing of President Donald Trump.

Les autorités belges ont mis le palais 2 du Heysel à la disposition de la famille d'Etienne Tshisekedi, opposant historique en République démocratique du Congo (RDC) décédé mercredi dans la capitale belge, en vue de la tenue de trois veillées funéraires en l'honneur de celui-ci.

"Nous mettons à la disposition de la famille le Palais 2 du Heysel", l'une des salles proches du célèbre site de l'Atomium, où se déroulent habituellement des salons et des foires commerciales, a indiqué à l'AFP l'échevin (adjoint au maire) bruxellois Philippe Close.

Selon M. Close, l'accès à la salle, qui fait une cinquantaine de mètres sur 80, sera ouvert à "toutes les personnes voulant rendre hommage" au président du parti UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), décédé à l'âge de 84 ans dans un hôpital bruxellois.

Les portes seront ouvertes pendant les trois jours de 16H00 (15H00 GMT) à 23H00 (22H00 GMT), a précisé à l'AFP une porte-parole de la police.

Les responsables interrogés par l'AFP n'étaient pas en mesure de préciser si le corps du vieil opposant serait exposé pendant les trois veillées. Selon la télévision publique RTBF, cela sera le cas uniquement le dimanche, toujours au Palais 2 du Heysel.

M. Tshisekedi est décédé huit jours après avoir quitté la RDC en pleines négociations sur la mise en place d'une transition politique destinée à sortir pacifiquement de la grave crise provoquée par le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.

Le mandat de M. Kabila est échu depuis le 20 décembre 2016, mais le chef de l'État congolais reste à son poste en attendant la tenue d'une élection permettant de désigner son successeur.

Etienne Tshisekedi était entré en dissidence en 1979-1980 en dénonçant l'arbitraire du régime du dictateur Mobutu Sese Seko, dont il avait été l'un des piliers. Il a ensuite incarné l'opposition au tombeur du "Léopard", le chef rebelle Laurent-Désiré Kabila, arrivé au pouvoir par les armes en 1997, puis à son fils Joseph, qui lui succèdera après son assassinat en 2001.

Avec AFP