Le président français Emmanuel Macron a posé jeudi comme condition à la reprise des opérations militaires mixtes avec les forces maliennes des engagements "clairs" des autorités de transition à ne pas dialoguer avec les jihadistes.
Ces supplétifs civils combattent les groupes djihadistes auprès des forces de défense et de sécurité. Ils sont le plus souvent la cible des terroristes comme ce fut le cas samedi dernier où les assaillants ont frappé leur position, avant d'attaquer des habitants du village de Solhan dans le nord, fa
"Le Burkina fait partie de la force conjointe du G5 Sahel et nous poursuivons les opérations militaires en ce moment même dans la zone" déclare le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian après avoir souligné le "carnage innommable" qui y a coûté la vie à 160 personnes.
Les conflits liés à l'accès aux ressources dans le nord du Bénin se sont accentués et risquent d'être exploités par les groupes extrémistes présents dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest, s'alarme dans un rapport le centre de réflexion néerlandais Clingendael.
Au Burkina Faso le Conseil supérieur de la communication a suspendu un groupe de médias, Radio Oméga et OmegaTV. Le média est accusé d’avoir diffusé des "informations erronées" lors de l’attaque la plus meurtrière du pays, 147 morts le week-end dernier à Solhan dans le Sahel.
Le Premier ministre du Burkina Faso s'est rendu lundi dans une région du nord du pays où au moins 132 personnes ont été tuées lors d'une attaque islamiste la semaine dernière.
Le gouvernement burkinabè a promis que le massacre d'au moins 132 personnes ce weekend dans le Nord du pays "ne restera pas impunie". C’était l’attaque la plus meurtrière au Burkina Faso depuis le début des violences jihadistes en 2015.
La France a dénoncé mardi un "carnage innommable, d'une sauvagerie inouïe" après la mort de plus 130 personnes dans l'attaque d'un village au Burkina Faso et souligné que les opérations antijihadistes se poursuivaient "en ce moment même" dans la région visée.
Quelque 3.300 personnes ont été forcées de fuir après l'attaque sur le village de Solhan, dans le Nord-Est du Burkina Faso, a indiqué mardi le Haut Commissariat aux réfugiés, condamnant fermement le massacre.
L'attaque qui a fait 160 morts le week-end dernier dans le nord du Burkina Faso "ne restera pas impunie", a promis lundi le Premier ministre burkinabè, Christophe Dabiré.
Des Burkinabè se disent "choqués" et confient "avoir peur" après un attaque dans le Nord du pays qui à fait au moins 138 morts. C'est l'attaque la plus meurtrière dans le pays depuis le début des violences jihadistes en 2015.
Solhan, petit village du nord du Burkina Faso, a été le théâtre dans la nuit de vendredi à samedi d'une des attaques les plus meurtrières depuis le début du conflit au Sahel il y a neuf ans.
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