Le Premier ministre du Burkina Faso s'est rendu lundi dans une région du nord du pays où au moins 132 personnes ont été tuées lors d'une attaque islamiste la semaine dernière.
Le gouvernement burkinabè a promis que le massacre d'au moins 132 personnes ce weekend dans le Nord du pays "ne restera pas impunie". C’était l’attaque la plus meurtrière au Burkina Faso depuis le début des violences jihadistes en 2015.
La France a dénoncé mardi un "carnage innommable, d'une sauvagerie inouïe" après la mort de plus 130 personnes dans l'attaque d'un village au Burkina Faso et souligné que les opérations antijihadistes se poursuivaient "en ce moment même" dans la région visée.
Quelque 3.300 personnes ont été forcées de fuir après l'attaque sur le village de Solhan, dans le Nord-Est du Burkina Faso, a indiqué mardi le Haut Commissariat aux réfugiés, condamnant fermement le massacre.
L'attaque qui a fait 160 morts le week-end dernier dans le nord du Burkina Faso "ne restera pas impunie", a promis lundi le Premier ministre burkinabè, Christophe Dabiré.
Des Burkinabè se disent "choqués" et confient "avoir peur" après un attaque dans le Nord du pays qui à fait au moins 138 morts. C'est l'attaque la plus meurtrière dans le pays depuis le début des violences jihadistes en 2015.
Solhan, petit village du nord du Burkina Faso, a été le théâtre dans la nuit de vendredi à samedi d'une des attaques les plus meurtrières depuis le début du conflit au Sahel il y a neuf ans.
Au Burkina Faso c’est l’attaque la plus meurtrière de l’histoire du pays. Solhan dans le Sahel a été la cible d’une attaque d’envergure tôt samedi. Les populations sont désemparées. Comme toujours, les autorités tentent de rassurer
Au Burkina faso, un deuil national de trois jours a débuté samedi en hommage aux victimes de l'attaque menée par des jihadistes présumés dans la nuit de vendredi à samedi contre le village de Solhan qui a fait 160 morts.
Un deuil national de 72 heures à été décrété par les autorités.
Nelson Mandela a porté ses chemises: petit tailleur de quartier autodidacte à ses débuts, l'Ivoiro-Burkinabè Pathé'O est devenu le couturier des chefs d'Etat africains et fête le cinquantenaire de sa marque, menant le "combat" pour faire reconnaître la mode sur le continent.
Huit jihadistes ont été "neutralisés" et trois capturés, lors de diverses opérations menées fin mai dans le nord et l'est du Burkina Faso par les Forces armées nationales et le bataillon du G5 Sahel, a annoncé mardi l'état-major de l'armée.
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