"Juste avant le coup d'envoi, je prie. C'est devenue une tradition pour moi. C'est toujours le même texte. Je prie en turc", écrit Ozil dans son autobiographie "La magie du jeu" (Die Magie des Spiels), qui sera publiée en allemand le 16 mars.
"J'ai appris ces prières comme un enfant de mes parents", a-t-il ajouté. "Alors, je (les) dis après m'être levé (le matin), après manger et pendant l'hymne national".
L'une des stars des Gunners, âgé de 28 ans, un musulman très pratiquant, est né à Gelsenkirchen de parents turcs qui ont immigré en Allemagne. Özil a été critiqué par certains médias allemands pour ne pas chanter lorsque l'hymne national est joué, un temps qu'il avoue donc consacrer à prier pour le bon déroulement du match.
"Même quand j'étais petit garçon, je priais sur le terrain de football avant de jouer et je continue à le faire, parce que cela me donne de la force et de la confiance", a expliqué le milieu international.
Vainqueur du Mondial-2014 avec la Mannschaft, Özil a fait ses débuts internationaux avec l'Allemagne en 2009. Il compte 83 sélections et a inscrit 21 buts.
Dans son livre, il révèle également comment il a été tiraillé par la décision de jouer pour l'Allemagne ou la Turquie, sa famille étant divisée sur le sujet.
Son père et son frère voulaient qu'il joue pour la Mannschaft tandis que sa mère et sa soeur penchaient pour la Turquie.
Avec AFP